Père de deux enfants, j’ai vécu une partie de ma vie aux Philippines, où j’ai découvert la richesse et la diversité de la nature. C’est pourquoi des années plus tard, parallèlement à la garde de mes enfants, j’ai suivi des études à distance en sciences naturelles, avec une spécialisation en sciences de l’environnement dans le but d’œuvrer pour la préservation de l’écosystème Gaïa. C’était aussi dans ce pays que j’avais pu constater la dureté des clivages sociaux et ethniques d’une société libérale et colonialiste.
Par la suite, j’ai habité en ville de Genève et dans le Mandement, jusqu’à ce que je mette pied à terre à Vandoeuvres en 2004.
La politique n’est pas une vocation chez moi, résultat d’un concours de circonstances, je la considère comme un devoir civique, une occasion à saisir pour faire entendre la voix des sans-voix. Je siège donc au Conseil municipal où je préside la commission Energie et environnement et où j’ai participé à l’élaboration du plan directeur communal 2030 et à l’épineux volet de la zone 5 (anc. villa).
Au quotidien, je travaille comme rédacteur de procès-verbaux, notamment pour un autre Conseil municipal. Ardant militant de la mobilité douce, je n’envisage mes déplacements locaux qu’au moyen du vélo et des transports en commun. Pour les plus longues distances, le chemin de fer. Je suis partisan d’une décroissance énergétique, matérielle et donc technologique, se limitant à une économie locale et durable, constituée d’un réseau de circuits courts et dont la monnaie d’échange ne serait pas sujette à spéculation. Je participe et soutiens les démarches citoyennes, telles que les coopératives d’habitation et les collectifs participatifs œuvrant pour la souveraineté alimentaire. Convaincu de l’importance sociétale des associations, j’ai beaucoup participé aux activités périscolaires dans ma commune, ainsi qu’à différents autres groupements, notamment la Fédération suisse de sports subaquatiques, en tant que plongeur passionné.
Aux dogmes, je privilégie la science et je pense qu’il n’est pas facile d’être totalement vert dans ses actes et comportements, car nous sommes des êtres paradoxaux, mais je trouve qu’une première victoire réside dans la remise en question de nos habitudes et l’adoption d’un esprit critique.